Burundi
Au Burundi, Médecins Sans Frontières lutte principalement contre le paludisme, une maladie touchant des milliers de personnes chaque année. Nos équipes répondent aussi aux épidémies de choléra dans le pays.
Le paludisme au Burundi : un problème majeur de santé
Première cause de mortalité et d’hospitalisation, cette maladie est endémique et connaît des flambées régulières, touchant en particulier les jeunes enfants. Le paludisme reste la priorité pour MSF au Burundi.
Que fait MSF au Burundi ?
Renforcement de la prise en charge du paludisme
- Dans le district de Ryansoro : soutien à 16 structures de santé par la formation le personnel communautaire au dépistage et à la gestion des cas simples.
- À Gihofi : soutien à 21 structures de santé avec la fourniture de médicaments et, de matériel et formation du personnel de santé local.
Intervention lors de flambées de paludisme
Dans le district de Cibitoke en 2023:
- Intervention en urgence pour répondre à une flambée de paludisme en fournissant des traitements dans deux hôpitaux et 12 centres de santé.
- Collaboration avec 63 membres d’un réseau de personnel soignant communautaire
Soutien à la recherche contre le paludisme
- Dans les districts de Ryansoro et Gisuru, collaboration avec le programme national de lutte contre le paludisme et l’Institut de médecine tropicale d’Anvers pour mener une recherche opérationnelle.
- En novembre 2023, lors d’une table ronde nationale, nous avons présenté les résultats de cette étude visant à identifier les meilleurs moyens de lutter contre le paludisme dans le pays.
Réponse aux épidémies de choléra
Ailleurs au Burundi, MSF intervient lors des épidémies de choléra.
- Formation de personnel, fourniture des médicaments et de matériel. Orientation des personnes atteintes et sensibilisation à la santé dans les communautés.
- En janvier 2023, après la déclaration officielle d’une épidémie, nos équipes ont soutenu des centres de traitement spécialisés à Bujumbura, Gatumba et Rugombo.
Renforcement de la gestion des afflux de blessés
À Bujumbura, nous avons aussi renforcé la planification et la gestion d’afflux massif de personnes blessées, notamment par une formation à l’hôpital Prince Régent Charles.