Cameroun
Au Cameroun, Médecins Sans Frontières soutient les autorités locales en fournissant des soins médicaux et nutritionnels. Nous répondons également aux urgences sanitaires et aux épidémies de paludisme dans les régions de l’Extrême-Nord et du Centre.
Des crises multiples au Cameroun
En 2023, le Cameroun a été confronté à des défis sécuritaires et sanitaires majeurs, notamment dans les régions de l’Extrême-Nord et du Centre.
La situation dans l’Extrême-Nord reste volatile, avec des affrontements entre groupes armés étatiques et non étatiques, ainsi que des violences intercommunautaires fréquentes.
Le pays a également subi une épidémie de choléra qui a touché plusieurs régions.
Ali Mala, 17 ans, est soigné à l'hôpital régional de Maroua après avoir été blessé dans un attentat-suicide le 31 décembre 2017 à Mbia. Il a été gravement blessé par un éclat d'obus et a été transféré à l'hôpital de Maroua en raison de la gravité de ses blessures. © Sylvain Cherkaoui/COSMOS, janvier 2018
Les actions de MSF au Cameroun
Soins médicaux et nutritionnels dans l'Extrême-Nord
Notre projet courant se situe dans l’Extrême Nord, zone instable marquée par de nombreux conflits armés intercommunautaires.
Les équipes de MSF soutiennent les centres de santé en fournissant des soins généraux et du matériel médical.
À Mora, toujours dans la même région nous avons construit une nouvelle unité de chirurgie à l’hôpital pour améliorer les soins chirurgicaux d’urgence.
À Kousseri, pendant la saison des pluies et le pic de paludisme, nos équipes ont aidé l’hôpital régional à intensifier les traitements.
Réponse aux épidémies
MSF a aussi soutenu en 2023 la réponse nationale à une épidémie de choléra qui a touché neuf districts sanitaires de la région Centre.
Nous avons soigné les personnes affectées, amélioré les installations d’eau, d’assainissement et d’hygiène. Nous avons mené des actions de sensibilisation communautaire et assuré la surveillance épidémiologique.
Fermeture des activités dans le Nord-Ouest
En 2023, nous avons pris la décision de fermer notre bureau de liaison à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest.
Depuis que les autorités nous ont ordonné de suspendre nos activités en décembre 2020, nous n’avons pas pu apporter un soutien indispensable aux personnes touchées par la violence et les déplacements.
Le conflit fait rage dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016.