Contexte
Le gouvernement a présenté un projet de Code de la Migration sans mécanismes en cas de saturation du réseau d’accueil même si des centaines de demandeurs d’asile sont sur la liste d’attente (presque 3 000 en décembre 2024).
En parallèle, la justice a autorisé les ONG à saisir les comptes de Fedasil : 2.9 millions d’euros pour le paiement des astreintes dues dans les recours en justice. Néanmoins, cet acte reste impossible en termes pratiques.
En fin d’année, l’Etat belge a déjà été condamné environ 10 000 fois en justice.
MSF a intensifié ses efforts de plaidoyer au cours de l’année, appelant à un accès adéquat aux soins pour tout le monde et au respect par les autorités belges du droit national et international en matière de protection.
Nous avons aussi dénoncé le Pacte Migratoire de l'UE, qui opte pour une politique d'exclusion centrée sur la dissuasion et la violence plutôt que la dignité et la sécurité des personnes.
À l’approche de l’hiver, les membres du « Hub humanitaire » et leurs partenaires, y compris MSF, ont tiré la sonnette d’alarme sur le manque structurel d’hébergement d’urgence qui a déjà laissé de nombreuses personnes sans abri : nous avons signalé que chaque jour, en plus des centaines d’hommes, ce sont maintenant des femmes et leurs enfants qui vivent et dorment dans la rue.