Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

Ce 25 novembre, journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, est l'occasion d'attirer l'attention sur les conditions inquiétantes qui règnent en République démocratique du Congo (RDC). Médecins Sans Frontières publie des chiffres alarmants sur le nombre de cas de violences sexuelles en RDC. Les chiffres publiés ici sont de loin les plus élevés jamais enregistrés par MSF en RDC.

Lire le rapport ici (en français): "Nous appelons à l'aide"

En 2023, nos équipes ont aidé à soigner 25 166 victimes et survivants de violences sexuelles dans tout le pays. Cela représente plus de 2 personnes par heure. Ce chiffre alarmant a encore augmenté en 2024: dans la seule province du Nord-Kivu, 17 363 victimes et survivants ont été traités avec l'aide de MSF entre janvier et mai.

La prise en charge médicale et psychologique des victimes et survivants de violences sexuelles fait partie des priorités des équipes MSF en RDC depuis des années. Ce phénomène est une urgence médicale que nous observons aussi bien dans les provinces touchées par le conflit armé que dans les provinces considérées comme plus stables. Ces dernières années, MSF a régulièrement communiqué publiquement sur ce que nous voyons, soulignant à la fois l'ampleur du problème et les lacunes dans l'offre des soins.

Dans notre rapport, nous listons une vingtaine d'actions urgentes à entreprendre par les parties au conflit, les autorités congolaises - nationales, provinciales et locales - ainsi que les bailleurs de fonds internationaux et le secteur humanitaire, car l'insuffisance de la réponse humanitaire et les conditions de vie inhumaines dans ces zones alimentent également le phénomène.

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